Es-tu atteint du syndrome de la bonne élève ?
Véritable fléau chez de nombreuses jeunes femmes, le syndrome de la bonne élève est pourtant encore méconnu aujourd’hui. Zoom sur cette torture de l’esprit !
Syndrome de la bonne élève, qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome de la bonne élève désigne la volonté farouche de tout faire parfaitement afin d’obtenir l’approbation de ses supérieurs et être reconnue sans faire de vague.
“Ce n’est pas un syndrome reconnu psychologiquement parlant, mais c’est une construction que l’on remarque chez beaucoup de personnes, essentiellement des filles et des femmes'.”, Anne Sophie CHERON, psychologue
S’il n’y a a priori pas de mal à vouloir bien faire, cela peut devenir problématique quand cette volonté vire à l’obsession. Dans ce cas, les femmes concernées s’exposent au burn-out et présente un risque plus élevé de dépression.
Syndrome de la bonne élèves : aux origines
Traditionnellement, les petites filles sont considérées comme plus sages, moins turbulentes que les garçons. Les parents ont donc plus tendance à les éduquer en leur donnant une priorité : être bonne élève, être sage et ne pas faire de vague.
Les petites filles font alors leur maximum pour obtenir l’approbation des figures d’autorité : les parents, les professeurs puis plus tard les managers et autres supérieurs hiérarchiques. Et pour ce faire, il ne faut surtout pas se tromper, pas faire d’erreur. C’est l’erreur qui fait chuter la note et déçoit la figure d’autorité.
La moindre erreur, le moindre début d’échec sera donc perçu comme insurmontable et entrainera une remise en question extrêmement rude.
Bien que certains hommes soient aussi concernés, les études démontrent une nette majorité de femmes atteintes de ce syndrome.
Le syndrome de la bonne élève dans le sport
Bien que l’on évoque surtout ce syndrome dans le cadre professionnel, il est présent dans tous les volets de la vie. Pensez à Bree Van de Kamp et son obsession pour la perfection de son intérieur. Revoyez sa détresse lorsque le monde extérieur la met face à une “erreur” : une haie mal taillée, un plat trop cuit, une dispute trop visible…
Et bien évidemment, il n’épargne pas les milieux sportifs. La volonté de bien faire, de tout donner à chaque entrainement pour ne pas décevoir son entrainement est souvent particulièrement ancrée chez les athlètes féminines.
Elles auront des difficultés à rater un entrainement, à accepter de ne pas atteindre leurs objectifs et seront aussi plus prompts à tomber dans des troubles des comportements alimentaires par exemple. Cela leur permet de mettre toutes les chances de leur côté pour réussir.