Surentraînement: 4 signaux que votre corps vous envoie pour vous dire qu'il est temps de faire une pause

Train Hard - Win Easy, voilà une citation bien connue des coureurs. Mais attention, car à vouloir trop en faire, on finit par tout faire mal! Le surentraînement peut se manifester par des symptômes différents en fonction de chaque athlète, voici quelques signes qui peuvent vous alerter. 

Surentraînement en course à pied: ne pas confondre quantité et qualité!

Le surentraînement est considéré comme une sorte de burn-out chez les sportifs.

Il résulte d’un déséquilibre entre les charges de travail et les périodes de récupération. Comme le corps n’est pas suffisamment préparé pour le prochain effort, les performances s'amenuisent au fur et à mesure des séances.

Psychanalyse du coureur de fond

Le surentraînement n’est pas un phénomène à prendre à la légère, car dans certains cas il peut entraîner des complications graves avec des conséquences irrémédiables sur l’organisme de l'athlète. 

Heureusement, dans la plupart des cas, notre corps nous envoie des signes avant-coureur qui doivent nous alerter. 

Surentraînement: 4 signaux qui peuvent vous alerter

1. Baisse de performance

Malgré les entraînements qui s'enchaînent, vous ne progressez plus, au contraire vous avez même l’impression que vos performances ont diminué.

Vous notez également une augmentation de votre temps de récupération.

Les muscles et les articulations sont douloureux, les jambes sont lourdes et vous ne prenez plus aucun plaisir à vous entraîner.

2. Augmentation de la fréquence cardiaque au repos

Chez les athlètes souffrant de surentraînement, on observe souvent une augmentation nette de la fréquence cardiaque de repos (d'au moins 5 battements).

A contrario, lors des séances d'efforts, on peut observer une diminution de la fréquence cardiaque maximale qui semble surtout liée à une limitation musculaire plus précoce.

Ces modifications de la fréquence cardiaque sont reliées le plus souvent à une altération de la balance autonomique.

Dans certains cas, l’athlète peut ressentir également une sensation de poids sur la poitrine et des palpitations.

3. Altération de l’humeur du coureur

Stress, anxiété, perte de l'appétit ou irritabilité, le surentraînement peut également engendrer un état dépressif, une perte de la libido et un manque de motivation aux entraînements.

L'athlète s’énerve rapidement, manque patience et a des difficultés à soutenir son attention. Son entourage remarque que son comportement a changé.

4. Etat de fatigue persistant

On parle de fatigue persistante quand la fatigue se prolonge au-delà de plusieurs semaines.

Il peut aussi se présenter par une fragmentation du sommeil, avec difficultés d’endormissement, cauchemars et réveils fréquents sans impression de récupération matinale.

L'athlète à tendance à somnoler et à bailler toute la journée.

 

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