Coupure annuelle : pourquoi arrêter l’entrainement est indispensable ?

Que tu sois débutant ou expérimenté, la récupération est la base de tout entraînement. Avec « Run To Progress», Hyundai te partage toutes les méthodes de récupération essentielles pour optimiser ta progression et booster ton plaisir.

Le repos fait partie intégrante de l’entrainement. Quand on parle de repos, on pense bien évidemment à la récupération entre les entrainements. Mais il existe aussi un autre type de repos plus « radical » : la coupure annuelle. Alors, la coupure totale de l’entrainement est-elle vraiment bénéfique ?

Pourquoi le repos est-il bénéfique dans le cadre de l'entrainement?

Le repos est un des piliers de la performance. On considère qu’il fait entièrement partie de l’entrainement.
En effet, lorsque l’on s’entraine, on cherche en réalité à stimuler l’organisme en ciblant une ou plusieurs zones précises. On va venir créer une inflammation, des microlésions plus ou moins importantes en fonction de l’intensité et du type de séance. En réaction, on attend une réponse adaptative face à ces stimulations. On demande à notre organisme de s’adapter, de se renforcer pour faire face aux contraintes qui lui sont imposées.

 Mais pour ce faire, le corps a besoin de temps. Il lui faut mettre en place des stratégies en réponse aux stimulations, afin de surmonter les difficultés qu’on lui impose. C’est là que le repos prend toute son importance.

Sans repos, l’organisme sera incapable de s’adapter.

Repos quotidien ou coupure annuelle?

Le repos peut se diviser en deux grandes catégories, bien distinctes et aux effets bien différents.

Tout d’abord, on retrouve le repos quotidien. C’est souvent celui auquel on pense en premier quand on parle de récupération. Ne pas courir tous les jours, démarrer la course progressivement pour ménager des temps de repos ou encore veiller à la qualité de son sommeil… Ces conseils font partie des fondamentaux de la course à pied.  

Bien sûr, il n’est pas interdit de s’entrainer tous les jours. Les athlètes professionnels le font d’ailleurs la plupart du temps. Mais si sur le court et moyen terme, s’entrainer tous les jours en adaptant le volume et l’intensité des séances, n’est pas contre-indiqué, sur le long terme, cela peut devenir plus compliqué. Il est ainsi conseillé de ménager de vrais temps de repos et de savoir organiser son entrainement de façon à avoir au moins un jour OFF.

La deuxième catégorie de repos est la coupure annuelle. Plus radicale, elle consiste à cesser totalement la course à pied sur une période qui peut aller de quelques jours à plusieurs semaines. On conseille généralement de couper réellement durant 2 semaines pour en tirer un vrai bénéfice.

Mais en quoi consiste cette coupure annuelle ? Doit-on obligatoirement cesser toute activité physique durant cette période ? C’est souvent les craintes exprimées par les coureurs. Fort heureusement, ce n’est pas le cas !

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la coupure annuelle n’est pas synonyme de greffe temporaire au canapé. Vous pouvez tout à fait pratiquer d’autres activités physiques : marche, randonnée ou mêmes sports portés comme le vélo. Le but de la coupure est de récupérer physiquement et de s’aérer l’esprit. L’important est de ne pas courir et de veiller à ne pas maintenir une intensité trop importante.

Vous pouvez par exemple tout à fait placer la coupure durant vos vacances d’été et en profiter pour faire des randonnées, aller nager ou pratiquer l’escalade. Le tout est de rester mesuré : si vous êtes en coupure annuelle de course à pied et que vous vous lancez sur le GR20 en doublant les étapes, les bénéfices de la coupure seront moindres.

De plus, évitez de pratiquer une activité physique qui vous demande un travail mental. La récupération est aussi psychologique lors d’une coupure. Il faut favoriser les activités plaisantes qui vous permettent de vous ressourcer.

Comment reprendre après une coupure annuelle ?

Lorsque l’on planifie une coupure annuelle, il faut s’y préparer psychologiquement. En effet, en mettant de côté la course à pied durant plusieurs semaines, vous allez forcément perdre votre niveau pré-coupure.

Il est donc primordial d’accepter par avance que la reprise sera difficile. Ce n’est bien évidemment pas une fatalité ! En reprenant le chemin de l’entrainement, vous retrouverez le niveau que vous avez perdu. Il faut garder en tête les maitres mots : progressivité et régularité.

La coupure annuelle va dans un premier temps engendrer des effets uniquement positifs sur la récupération. Mais par la suite, elle va faire diminuer vos capacités physiques. La peur que ressente beaucoup de coureurs est donc totalement justifiée, bien que souvent trop importante comparée à la réalité. Cette perte de capacité n’est en effet que transitoire.

Il est ainsi prouvé que l’entrainement donne un marquage génétique durable. Tout votre travail ne sera pas perdu et vous retrouverez votre niveau d’avant coupure bien plus vite que si vous n’aviez jamais pratiqué. C’est la beauté du corps humain !

Enfin, la coupure peut constituer un moindre mal comparé au risque de blessures qui vous guettent si vous n’allégez jamais votre charge d’entrainement. Le corps est une formidable machine qui ne peut pas être en constante progression. Si vous prenez le temps de bien récupérer, vous pourrez optimiser votre progression sur du long terme.

La coupure totale de l’entrainement est-elle vraiment bénéfique?

 

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