Changer de métier tous les trois mois, pourquoi pas ?

Depuis plus d’un an, Chloé.qdv explore le monde professionnel comme d’autres explorent le globe. À chaque nouveau cycle, elle tire au sort un métier, s’y plonge corps et âme, et partage l’expérience avec sa communauté. Pas pour cocher des cases. Pour comprendre. Apprendre. Transmettre.

Son dernier défi ? Devenir triathlète. En trois mois. Un projet un peu fou, mais sérieusement mené. Et s’il fallait sortir du cadre pour mieux se construire ?

Crédit : Chlo.qdv

Et si explorer, c’était construire ?

Dans un monde qui valorise les parcours linéaires et les spécialisations rassurantes, Chloé.qdv fait figure d’exception. Depuis plus d’un an, elle change de métier tous les trois mois. Un projet à la fois artistique, introspectif et profondément humain. Loin d’être une lubie de créatrice de contenu, cette démarche est une quête de sens : expérimenter, comprendre, documenter.

Peintre, photographe, couturière, agricultrice, designer… À chaque nouvelle immersion, Chloé s’investit pleinement. Elle apprend, elle pratique, elle partage. Et elle inspire. « Je ne me sentais pas légitime dans un seul domaine. Mais j’avais envie de tout apprendre. »

Le syndrome de l’imposteur inversé

Ce besoin de changement fréquent n’est pas motivé par l’ennui, mais par la curiosité. Chloé fait partie de ces esprits que l’on appelle "multipotentiels" – des profils qui s’épanouissent en explorant des champs variés plutôt qu’en se spécialisant dans un seul.

Elle le décrit avec justesse : « Quand tu veux faire plein de choses, tu as l’impression de ne rien faire vraiment. Et pourtant, tu vibres pour tout. » Pour beaucoup, cela crée un sentiment de dispersion. Pour Chloé, c’est devenu une méthode.

Une pédagogie de l’essai

Changer de métier tous les trois mois, c’est documenter une réalité souvent oubliée : celle du terrain, de l’apprentissage par la pratique, de la galère des débuts. Chloé ne survole pas. Elle s’immerge. Et elle construit autour de chaque expérience un récit vivant, concret, parfois drôle, toujours sincère.

Son approche ? Observer, tester, se former, échouer, recommencer. Et partager. Pas pour donner des leçons. Pour montrer qu’on peut. « Tester un métier, c’est aussi raconter ce qu’on ne voit pas dans les fiches Pôle Emploi. Le terrain, la fatigue, les détails qui comptent. »

Des abonnés de niche en niche

Au fil de ses aventures, Chloé fédère une communauté atypique : celle des curieux. Agriculteurs, couturiers, artistes, sportifs amateurs… À chaque nouveau métier, elle attire de nouveaux regards. Certains la découvrent pour son contenu peinture, puis la suivent pendant sa phase couture, avant de l’encourager dans son défi sportif.

Sa ligne éditoriale ? Emmener les gens d’un univers à l’autre, et montrer que la curiosité n’est pas un défaut, mais une force.

Crédit : Chlo.qdv

Son métier du moment : devenir triathlète

Aujourd’hui, Chloé porte la casquette – ou plutôt le bonnet de bain – de triathlète. Un mot tiré au sort comme les autres, mais qui a fait l’effet d’un électrochoc. Plutôt que de choisir une discipline unique, elle a opté pour le triathlon. Un choix exigeant, surtout quand on commence... de zéro. « Je n’aime pas courir, j’ai peur de nager, et je débute en vélo. Mais je voulais voir ce que ça donne quand on fait les choses bien. »

Et pour faire les choses bien, elle s’est entourée : coach personnel, nutritionniste spécialisée, kiné du sport. Elle a structuré son entraînement comme une athlète professionnelle, test VO2 max à l’appui.

Les débuts sont prometteurs – son premier test “maison” passe bien – mais très vite, la fatigue, les doutes et les frustrations s’invitent. Chloé découvre l’envers du décor : la patience, la régularité, la discipline. Et le plaisir, parfois inattendu, de progresser dans l’eau, grâce à un entraînement spécifique en lac avec un coach de natation.

Objectif Sables d’Olonne : le 1er mai

Ce défi n’est pas abstrait : le 1er mai, Chloé prendra le départ du triathlon M des Sables d’Olonne. Au programme : 1,5 km de natation, 40 km de vélo, 10 km de course à pied.

Pas question de viser la performance à tout prix. L’enjeu est ailleurs. Il est dans le processus. Dans la transformation. Dans le fait d’oser. « Même si j’échoue, ce sera déjà une victoire. Parce que j’aurai tenté. Et parce que j’ai appris. »

Une zone de confort… qui s’agrandit

Changer de métier tous les trois mois, ce n’est pas fuir. C’est explorer. Et plus elle explore, plus Chloé agrandit sa zone de confort. Elle le dit avec simplicité : « On sort de sa zone de confort, non pas pour y rester dehors, mais pour l’élargir et s’y sentir mieux. »

Aujourd’hui, elle est triathlète. Demain, elle sera autre chose. Mais ce qu’elle aura appris sur elle-même, sur la rigueur, la gestion de l’effort, la résilience… restera. Le sport, comme les autres métiers qu’elle a testés, a laissé une empreinte. Et une nouvelle corde à son arc d’exploratrice professionnelle.

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