est-ce que le sexe, c’est du sport ?

Alors, info ou intox ?

Le sexe peut-il vraiment rivaliser avec une sortie footing quand il s’agit de brûler des calories ? C’est une idée largement répandue : l’activité sexuelle serait une forme d’exercice physique capable de faire fondre quelques calories. Mais cette croyance repose-t-elle sur des faits concrets ? Peut-on réellement comparer un rapport sexuel à une séance de course à pied, par exemple ?

Entre réalité physiologique et exagérations bien ancrées, tentons de faire le point avec rigueur… et sans tabou.

Une dépense énergétique réelle, mais modérée

Au cours d’un rapport sexuel, le rythme cardiaque augmente, la respiration s’intensifie et plusieurs groupes musculaires sont sollicités. D’un point de vue physiologique, il s’agit bien d’une activité physique. Cela dit, les études menées sur le sujet montrent que la dépense calorique reste relativement modeste.

👉 En moyenne, un homme brûlerait autour de 100 calories, tandis qu’une femme en dépenserait environ 70 au cours d’un rapport sexuel.

Ces chiffres varient selon l’intensité, la durée et la participation physique de chacun, mais restent généralement éloignés des niveaux atteints lors d’un véritable entraînement sportif.

Comment cela se compare-t-il à une séance de course à pied ?

Pour donner un ordre de grandeur, une sortie de 30 minutes de course à pied à allure modérée permet de brûler entre 300 et 400 calories, selon le gabarit de la personne. Un rapport sexuel, même dynamique, équivaut plutôt à un footing très léger d’une dizaine de minutes.

Ainsi, bien que l’activité sexuelle entraîne une dépense énergétique, elle ne peut en aucun cas remplacer une séance structurée de sport, que ce soit pour améliorer la condition physique ou pour perdre du poids.

L’activité sexuelle : un “entraînement invisible” ?

Certaines pratiques du quotidien, sans être de véritables entraînements, participent indirectement à la santé et au bien-être général. Dans cette logique, l’activité sexuelle pourrait être considérée comme un « entraînement invisible ». Elle mobilise le corps, stimule la circulation sanguine, et contribue à la régulation hormonale.

Au-delà des calories brûlées, le sexe libère des endorphines, réduit le stress, améliore l’humeur et favorise un meilleur sommeil. Tous ces effets, bien qu’indirects, peuvent accompagner positivement une pratique sportive régulière.

Bon pour le cœur, pour le moral… mais pas suffisant comme entraînement

Les bénéfices de l’activité sexuelle dépassent donc largement la simple question calorique. Elle joue un rôle sur le plan émotionnel, relationnel et physiologique. En revanche, il ne faut pas surestimer son impact énergétique. Dans le cadre d’une préparation physique ou d’un objectif de performance, elle ne peut se substituer à un entraînement structuré.

En résumé

Faire l’amour brûle bel et bien des calories, mais dans des proportions limitées. Si l’on peut y voir une activité complémentaire au bien-être global, elle ne remplace pas une séance de course à pied ou un entraînement ciblé. Pour rester en forme, mieux vaut chausser ses baskets… et profiter, en parallèle, d’une vie intime épanouie.


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