Dans la Tête d'un Coureur - Extrait du Podcast
Les derniers ARTICLES de Dans la Tête d’un Coureur
La mer en toile de fond, le vent dans le dos, les pieds qui s’enfoncent doucement dans le sable humide…Courir sur la plage coche toutes les cases du cliché estival parfait. C’est brut, naturel, presque poétique.
Mais ce décor de carte postale cache un terrain très particulier — à la fois exigeant, instable, et souvent mal compris. Car derrière la sensation de liberté se cachent des contraintes biomécaniques bien réelles : surface qui absorbe l’énergie… mais te la rend mal. Une sollicitation musculaire accrue et un risque de blessure si on s’y aventure comme sur bitume.
Des projecteurs de Miss France aux rues de New York, il n’y a qu’un pas… ou plutôt 42,195 kilomètres. Amandine Petit, Miss France 2021, n’avait rien d’une marathonienne au départ. Et pourtant, en moins d’un an, elle enchaîne deux marathons – New York puis Paris – avec une détermination qui n’a rien à envier aux athlètes les plus aguerris.
Il y a ceux qui montent à la montagne pour se frotter au D+, ceux qui rêvent d’un footing pieds nus au bord de mer avant le petit-déj’, ceux qui foncent dans les mégalopoles à 6 h du mat’ entre deux rooftops. Derrière ces choix de destinations, il n’y a pas que des paysages. Il y a des tempéraments, des quêtes, des rapports au corps et à soi-même. Car en vrai, le voyage est souvent un prétexte. Et courir ailleurs, c’est souvent courir autrement.
Voici 5 destinations de rêve pour courir… et ce qu’elles révèlent (peut-être) de ta façon d’avancer.
1956, Melbourne. Il fait 36 degrés à l’ombre, l’air est brûlant, l’ambiance électrique. Sur la ligne de départ du marathon olympique, 45 athlètes s’apprêtent à s’élancer dans l’épreuve reine. Parmi eux, un Français au sourire lumineux, inconnu sur la distance, qui ne suscite aucune attente. Son nom ? Alain Mimoun.
Ce que personne ne sait, c’est qu’il s’apprête à écrire une des plus belles pages de l’histoire de l’athlétisme français. Une histoire d’humilité, d’acharnement et de destin.
Et si la course à pied pouvait être plus qu’un sport ? Et si, sous les kilomètres, se cachait parfois une histoire bien plus intime qu’un simple programme d’entraînement ? Pour Matthis Granet, l’ultra-trail n’est pas seulement un défi physique. C’est un chemin vers soi, une manière de donner un sens à l’absence, un moyen de faire vivre ceux qui ne sont plus là.
Dans le monde du running, il y a deux camps.Ceux qui profitent des vacances pour relâcher totalement. Et ceux qui continuent coûte que coûte, quitte à caler un footing entre deux baignades ou une séance de seuil avant l’apéro.
Dans cet article, on creuse le sujet pour vous aider à trancher. Sans dogme. Et sans culpabilité !
Qu’est-ce qui pousse un homme à courir 700 km dans les Alpes, avec 49 000 mètres de dénivelé et une ampoule grosse comme un abricot sec au talon ? La réponse tient en un mot : sens. C’est ce que Matthis Granet, 27 ans, est parti chercher – et peut-être un peu trouvé – dans l’aventure démesurée de la SwissPeaks 2023.
Quand on pense « progression en course à pied », on imagine souvent des séances de côtes, de fractionné, de longues sorties, voire des stages en altitude. Mais dans le cas d’Alix Noblat, traileuse passionnée, c’est une autre approche qui a changé la donne : le triathlon. Et plus particulièrement, sa préparation à l’Ironman, qui l’a amenée à jongler entre natation, vélo et course à pied.
Passer du statut d’amatrice à celui de triathlète professionnelle en moins d’un an ? C’est le pari réussi – et brillamment exécuté – par Sandra Huon, invitée sur notre podcast à l’occasion des 20 ans de l’IRONMAN de Nice. Un parcours éclair, mais pas improvisé, qui révèle les coulisses méconnues de la professionnalisation dans le triathlon longue distance.
Nice, ses galets, sa Promenade des Anglais, et… son IRONMAN. Pour ses 20 ans, la mythique course niçoise a été le théâtre de deux récits bouleversants, portés par deux athlètes à l’énergie communicative : Alix Noblat, trailleuse reconvertie en triathlète, et Sandra Huon, passée en quelques mois du statut d’amatrice à celui de professionnelle. Deux visions du triathlon, deux parcours de vie, et un même souffle d’inspiration.
Courir pour le plaisir, transpirer en plein air, s’inscrire à un trail de montagne ou à une course du dimanche… Cela vous semble normal ? En 2050, ce pourrait bien être un luxe, ou un souvenir.
Car si rien n’est fait pour enrayer le réchauffement climatique et limiter notre impact environnemental, le sport, comme le reste de nos vies, va devoir s’adapter. Ou se réduire. Voici à quoi pourrait ressembler notre quotidien sportif… dans un futur qui n’a rien de fictif.
Courir en pleine nature, c’est souvent un luxe que les coureurs s’accordent pour déconnecter, respirer, se recentrer. Pourtant, chaque foulée sur un sentier de montagne, chaque sortie au lever du jour dans un bois périurbain n’est pas sans conséquences pour les écosystèmes qui nous entourent.
La biodiversité, c’est ce tissu vivant — faune, flore, milieux naturels — que l’on côtoie en short et baskets, parfois sans même y prêter attention. Et si on apprenait à le respecter davantage ?
Pendant des années, le marché de la distribution running a vécu dans un certain confort. Chacun à sa place, chacun son rôle. Mais depuis quelque temps, les lignes bougent. Des pure players digitaux investissent le terrain physique. Les marques réduisent leur stock chez les revendeurs et vendent de plus en plus en direct. Les distributeurs généralistes tentent une mue vers l’expertise avec des fortes ambitions. Et à l’horizon, l’intelligence artificielle, capable de recommander et de capter l’attention mieux que n’importe quel vendeur.
On parle de plus en plus d’empreinte carbone, dans les médias, sur les réseaux sociaux… et maintenant même entre deux séances de fractionné. Mais derrière ce concept un peu abstrait, une vraie question se pose : quel est l’impact réel de nos choix quotidiens sur le climat ?
running news
Découvertes
Progresser

retrouvez les aventures de dltdc sur instagram




On a tous en tête les images d’Amandine Petit en robe de soirée, couronne sur la tête et sourire impeccable. Miss France 2021, icône médiatique, figure lisse au service de la perfection française.
Et pourtant. Derrière les paillettes, il y avait une autre histoire. Celle d’une jeune femme qui a longtemps vécu dans la peur de ne pas être « assez » : assez bien, assez belle, assez parfaite.